Questions/Réponses sur la Collab’ SNAP x Astro


Chaque année, SNAP lance une collab’ avec un artiste. Ce printemps, la marque basée au pied des Alpes se frotte au street-art avec le graffeur parisien Astro. Rencontre avec SNAP sur les raisons de cette collab.


Pour une marque d’escalade c’est plutôt inattendu de faire une collab avec un street-artist, d’où est venue cette idée ?

SNAP a toujours été une marque connue dans l’univers de la grimpe pour son originalité et sa communication décalée. Ce positionnement avant-gardiste se confirme en 2018 avec le développement d’une ligne de vêtements éco-conçus à porter tous les jours, que ce soit pour grimper ou pour aller au bureau. Le street-art s’exprime dans les villes, il nous a semblé intéressant de mettre en place ces collaborations qui permettent aux artistes de mixer leur univers avec celui de l’escalade.

D’où l’idée des collab chaque année, avec des street-artists ?

Exactement. On a travaillé l’an dernier avec Séverine Dietrich, une artiste lyonnaise fan de grimpe et de bâtiments modernes. Et cette année c’est au tour d’Astro, un graffeur parisien autodidacte qui fait maintenant partie d’un collectif originaire de Los Angeles, CBS.

Pourquoi avoir choisi Astro ?

Il a réalisé des muraux vraiment impressionnants, toujours avec des effets d’optique, des jeux d’ombres et de perspectives qu’on a trouvés marrants à développer sur un crash pad par exemple où l’effet d’optique donne l’impression de plonger dans le dessin au lieu d’atterrir sagement sur le pad.

Excellent, et donc vous avez développé plusieurs produits je suppose pour cette collab’ ?

Oui, un crash pad, des sacs, des sacs à magnésie et du textile fabriqué au Portugal en matières naturelles. Tous les produits qu’on développe sont soit bio, naturels ou en matériaux recyclés. On a pris un tournant écologique il y a quelques années et on s’y tient plutôt bien même si on a encore une longue liste à développer pour être de plus en plus responsables.

Et quelle est la réaction du public par rapport à cette démarche ?

C’est une prise de risque, on ne le fait pas pour séduire le maximum de personnes possible, on le fait pour promouvoir l’artiste, pour proposer des produits originaux et aussi pour s’amuser. Ça plait ou non, on en vend moins que des crash pads unis passe-partout, mais on a souvent d’excellents retours parce que ce sont vraiment des achats coups de cœur.

Bon, et où peut-on trouver ces œuvres d’art ?

Sur le site de snapclimbing.fr et bientôt chez nos revendeurs, dans les salles Arkose, au Vieux Campeur… En attendant on vous fournit quelques aperçus !


Plus d’infos sur snapclimbing.fr