Désormais intégrée à l'Union Sport & Cycle, l'Union Des Salles d'Escalade revendique l'adhésion de près des deux tiers des salles françaises. Malgré les fermetures liées à la pandémie de la Covid-19, Ghislain Brillet, son président, décrit un secteur très dynamique et en croissance. "Une salle d'escalade correctement implanté, gérée sérieusement, reste une affaire sûre", affirme l'entrepreneur qui continue à réclamer des aides de l'état et une dérogation au pass sanitaire. [...] L'Union de Salles d'Escalade compte près de 150 salles adhérentes. [...] >Comment allez-vous depuis la création du syndicat ? >>Nous allons bien. Notre syndicat a maintenant une année d'existence, nous y tiendrons notre assemblée générale à Lyon le 25 novembre puis nous participerons au Salon de l'Escalade qui se tiendra les 26, 27 et 28 novembre. Nous y tiendrons une permanence pour rencontrer nos adhérents présents et à venir ainsi que nos partenaires, fournisseurs... Nous y animerons également des tables rondes : impact et sortie de crise, état des lieux de l'escalade en salle en France, relation avec la Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade en lien avec la préoccupant dynamique de la concurrence déloyale que celle-ci organise et se propose de développer. >Quel est votre bilan de la crise ? >>Notre secteur est très dynamique et en croissance. C'était le cas avant la crise, c'est encore le cas depuis la crise et cela va se poursuivre. Aucune salle n'a mis la clef sous la porte ces trente dernières années à trois exceptions près. Par contre, de nombreuses salles ont changé de mains, certaines quatre fois en vingt ans. Elles se sont bien vendues et existent toujours. Une salle d'escalade correctement implantée, gérée sérieusement, reste une affaire sûre. Elle peut être de taille modeste, faire vivre un couple et leurs salariés. Elle peut aussi être un réseau de plus de vingt salles. Les gros acteurs du marché, Vertical'Art, Arkose, Climb Up, Altissimo, Bloc Session, The Roof... ouvrent des salles à tour de bras, battent tous les mois le record de la plus grande, offrent des perspectives d'évolution en interne à leurs salariés. Nos salles d'escalade, non seulement transforment des friches en lieux de vie, mais apportent également du sport eu du bien-être dans des communes, tendent vers des modèles écoresponsables, font appel aux entreprises locales, aux circuits courts. >Quelles sont les conséquences de la Covid-19 sur vos adhérents ? >>Nous comptons actuellement environ 250 salles en France avec environ 3000 salariés et le chiffre d'affaires de notre secteur tourne autour de 200 millions d'euros. Pour nos clients, la période fut rude après 250 jours de fermeture administrative, des restrictions, des protocoles, des contraintes d'accès et des règles changeantes. Nos grimpeurs ont été privés de sport et nous avons été les plus impactés par les fermetures et les contraintes. Juste après les discothèques, c'est notre secteur qui a fait le plus d'efforts. Pour nos abonnés, les prélèvements ont bien sûr été stoppés, les cartes et formules prolongées, mais la bonne nouvelle c'est que les grimpeurs aiment et se sont attachés à leurs salles. Nous avons abordé l'été avec encore pas mal de contraintes, la période estivale n'est pas la meilleure, mais les clients sont là. Ils retrouvent le chemin de leur salle. [...]